Les Jeux paralympiques ont débuté mercredi (28 août), avec un total de 549 médailles d'or disponibles dans 22 sports.

L'Afrique a remporté 63 médailles - dont un tiers en or - à Tokyo il y a trois ans.

Toutefois, ce chiffre est inférieur aux 97 médailles obtenues à Rio 2016, l'impact de la pandémie de Covid sur les préparatifs étant l'une des raisons invoquées pour expliquer cette baisse.

La majorité des succès du continent ont été remportés dans les épreuves d'athlétisme, la dynamophilie étant la discipline qui a le mieux réussi aux compétiteurs africains.

Des médailles d'or ont également été remportées en cyclisme et en judo, avec un podium pour le football, le tennis de table et le taekwondo.

Dix pays africains n'enverront pas d'équipe aux Jeux, tandis que neuf autres n'auront qu'un seul représentant.

L'Érythrée fait partie de ce dernier groupe, la nation d'Afrique de l'Est faisant également ses débuts aux Jeux paralympiques.

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L'Égypte, forte de ses équipes de goalball et de volley-ball assis, comptera 54 athlètes aux Jeux, tandis que le Maroc, l'Afrique du Sud, la Tunisie et l'Algérie ont tous des équipes de plus de 25 athlètes.

L'Afrique n'aura pas de concurrents en tir, en escrime, en basket-ball en fauteuil roulant ou en rugby.

Alors que le continent cherche à s'appuyer sur les premiers Jeux africains paralympiques, organisés l'année dernière au Ghana, BBC Sport Africa a sélectionné quelques noms à suivre à Paris.

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Noemi Alphonse (Maurice, Para-athlétisme)

La coureuse en fauteuil roulant de 28 ans est entrée dans l'histoire des championnats du monde de para-athlétisme en mai en remportant la première médaille d'or de l'histoire de l'île Maurice à cet événement.

En plus de sa victoire dans le 100m féminin T54, Alphonse a également remporté l'argent sur 200m.

Le prochain objectif est la première médaille paralympique, toutes couleurs confondues, pour la nation insulaire de l'océan Indien, bien qu'Alphonse soit passée tout près à Tokyo avec une cinquième place sur 100m.

Détentrice du record d'Afrique dans sa catégorie du 100m au 1500m, elle aura trois tentatives sur la piste avant le marathon féminin.

T54 1500m : éliminatoires le lundi 2 septembre, finale le mardi 3 septembre ; T54 100m : mercredi 4 septembre ; T54 400m : jeudi 5 septembre ; T54 marathon : dimanche 8 septembre.

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Brahim Guendouz (Algérie, Para-canoë)

Le pagayeur d'Annaba est un autre athlète à la recherche d'une tranche d'histoire.

Guendouz est devenu le premier paracanoïste représentant l'Algérie à remporter une médaille aux Championnats du monde lorsqu'il a décroché le bronze dans le KL3 200m en Allemagne l'année dernière.

Ce résultat a assuré une place de quota pour le pays nord-africain à Paris et lui a également valu d'être nommé Para-sportif de l'année 2023 par le Service de presse algérien.

Le jeune homme de 25 ans s'est entraîné en Espagne cette année pour préparer ses débuts aux Jeux paralympiques.

Pourra-t-il remporter la première médaille paralympique de l'Algérie en dehors de l'athlétisme, du judo et de la dynamophilie ?

KL3 K1 200m : séries le vendredi 6 septembre, demi-finale et finale le samedi 7 septembre.

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Husnah Kukundakwe (Ouganda, Paranatation)

Il y a trois ans, elle était la plus jeune concurrente à Tokyo, âgée de seulement 14 ans et 154 jours, ce qui signifie que Kukundakwe aura une deuxième édition des Jeux paralympiques à son actif avant d'atteindre l'âge adulte.

Elle a terminé 12e dans le 100 m brasse SB8 au Japon, mais s'est améliorée pour obtenir la 7e place aux Championnats du monde de l'année dernière à Manchester.

L'Ouganda a remporté une médaille à Tokyo, une médaille de bronze, et attend toujours sa première médaille d'or paralympique.

SB8 100m brasse : Vendredi 30 août ; S8 50m nage libre : Jeudi 5 septembre ; S8 100m papillon : Samedi 7 septembre.

Thomas Kure (Nigeria, Para-powerlifting)

Seul homme de l'équipe de huit haltérophiles de son pays aux Jeux, Kure devra peut-être être au sommet de sa forme pour monter sur le podium dans la catégorie des moins de 65 kg.

Âgé de 35 ans, il a remporté une médaille de bronze aux championnats du monde de Dubaï l'année dernière.

Son record personnel de 202 kg le place en troisième position parmi les huit participants de sa catégorie.

Ses compatriotes Bose Omolayo et Folashade Oluwafemiayo défendant leurs titres paralympiques à Paris, Kure pourra-t-il profiter des connaissances et de l'expérience de certaines de ses coéquipières pour revenir à Lagos avec une médaille ?

Finale des 65 kg hommes : Jeudi 5 septembre.

Raoua Tlili (Tunisie, Para-athlétisme)

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Âgée de 34 ans, elle est la double détentrice du record de médailles d'or (six) et de podiums (huit) aux Jeux paralympiques.

Elle a remporté les compétitions de lancer du disque et du poids dans la catégorie F41 aux Jeux de Rio de Janeiro et de Tokyo.

En fait, Tlili est invaincue au lancer du poids depuis ses débuts paralympiques à Pékin en 2008, tandis qu'elle a remporté l'argent dans sa catégorie de lancer du disque à ces Jeux ainsi qu'à Londres en 2012.

Pourra-t-elle poursuivre sa domination sous la pression de la Marocaine Y.oussra Karim, qui l'a devancée au titre mondial du lancer du disque en début d'année ?

Lancer du poids F41 : vendredi 30 août ; lancer du disque F41 : Mercredi 4 septembre

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